jeudi 18 septembre 2014

Rencontre Pierre Emmanuel Urcun


 
Né en 1979 à Brest, Pierre Urcun a fait ses études à l’école supérieure de commerce de Toulouse et à La fémis, en production. Il  a par le passé produit au moins un film avec chacun de ses associés. Membre de l’association Diambars (dont l’objectif est de faire une école de foot, une passion, et de la transformer en moteur d’éducation), il a produit et réalisé un webdoc, Diambars en mode coupe du monde, point de départ de son premier moyen métrage co-réalisé avec Jean-Baptiste Saurel : «  Demain C loin ». Il finalise actuellement deux courts-métrages de fiction (En attendant Godard  et  Le Dernier des Céfrans), développe le projet transmédia No Man’s Land (film) et écrit un long-métrage de fiction.

Eté 2010. Quatre lycéens du 93 sont invités à filmer la coupe du monde de foot en Afrique du Sud. Entre le les matchs, les confidences, les résultats du BEP, la découverte d’un nouveau monde, la bande des quatre vit une expérience unique. Mais l’heure du retour dans la cité approche.

Critiques :
  • Le film était, à mon avis un peu trop long et la trame répétitive, cependant il y avait un bon choix de musiques. Peut s’améliorer et faire de progrès, Continuez ! - Reverterum
  • J´ai trouvé que le film avait de belles images, par contre je crois que la trame était très monotone et en conséquence le film perdait son potentiel. - Katerine
  • J’ai bien aimé l’histoire fictive du film. J’ai beaucoup apprécié le fait que le cinéaste nous amène à la fois en France et en Afrique du Sud avec de beaux scenarios. Cependant quelques fois on se perd  dans l’histoire à cause de la  trame qui se déroule de manière monotone. - Clara
  • À bien y regarder, il se pourrait que ce documentaire raconte l’une des histoires les plus vertigineuses de l’année. Une fabuleuse histoire de jeunes en Afrique du Sud tout capable de captiver le spectateur. - CRX
 
L’exposition photographique de Pierre Emmanuel Urcun montre les différentes cultures avec des différentes visions du monde. C’est un recueil de photographies magnifiques avec des photos de plusieurs endroits du monde, mais surtout au Brésil et en Afrique. Le contraste lumière et couleur touche le spectateur, au niveau des yeux et du cœur. Les émotions transmises par les photos et leur réalité transmettent des sentiments à travers des images. Cette visite a que été possible grâce a la directrice de AF et à Laurent DESBOIS, critique de cinéma et professeur de français au lycée Molière. Pierre URCUN nous a gentiment envoyé la photo que nous avons préférée, prise au Sénégal 

Orfeu negro

Le 8 septembre, les classes de seconde sont allées à la Maison de France pour la projection du classique français Orfeu Negro de coproduction brésilienne réalisé par Marcel Camus. Le film se fonde sur une pièce de théâtre de Vinicius de Moraes, Orfeu da Conceição, dans laquelle le mythe grec d’Orphée et Eurydice s’inscrit dans les favelas de Rio de Janeiro.

 
 

Le film fut beaucoup critiqué par sa vision utopique du Brésil. Les brésiliens de l’époque ont trouvé cette première image exportée trop fantastique : la musique, la danse, la fête marquent le début des clichés sur le Brésil. Par ailleurs, le film a été apprécié par les européens et américains justement grâce à son exotisme et la découverte d’un pays nouveau (celui-ci obtient la palme d’Or au festival de Cannes en 1959 entre autres). L’adaptation d’un mythe grec dans une favéla attire l’attention du public étranger et montre le côté universel de l’histoire.



 
  

Mr Holmes & Mr Watson

 
 

jeudi 5 juin 2014

Une rencontre avec la Escola intercultural França-Brasil


        C’était jeudi  12 mars, à Niterói. Nous avions fait le déplacement afin d’assister à la conférence de Lilian Thuram sur « l’Afrique Aujourd’hui »  à la Escola intercultural França – Brasil (collège public franco-Brésilien). Mais ce qui nous a particulièrement intéressés c’est précisément la qualité de l’enseignement et les élèves. Nous avons pu interroger les différents lycéens : leur impression sur cette école, leur intérêt à étudier là-bas, leurs projets  de carrière, etc. À la fin, nous avons pu en conclure, que le niveau de cet établissement  public est bien supérieur au niveau des autres lycées publics  brésiliens. 

        Leur enseignement est composé à 10% de cours en français. Leur objectif est qu’à terme plus de la moitié des cours soient donnés en français.

        La plupart de ces élèves ont suivi durant des années l’enseignement privé. « Eu nunca teria corrido o risco de passar do ensino particular ao publico sem ter certeza da qualidade das aulas » (« je n’aurais jamais pris le risque de quitter un lycée privé pour intégrer un lycée public sans être sûre de la qualité des cours ») déclare l’une des élèves de seconde. Il faut tout de même savoir que, avant de pouvoir entrer dans ce collège, les élèves ont dû passer un concours où seuls les meilleurs ont été sélectionnés. Au départ, ce lycée a été créé dans le but de préparer les élèves au tourisme pour les jeux olympiques de 2016. Pourtant, lorsqu’on leur demande, les élèves expriment leur volonté d’être  journalistes, médecins, ou encore juges, avocats…

        Le bâtiment et l’architecture du lycée sont modernes, sans pour autant être différents des autres lycées publics des années 1980. C’est une architecture plutôt arrondie et colorée.

        En somme, la Escola International França-Brasil nous a semblé être un  lycée de bon niveau dont les élèves auront certainement plus de perspectives de carrières que la moyenne brésilienne.  Ils nous restent donc à souhaiter que les autres établissements publics du Brésil offrent tous et pour tous la même qualité d’enseignement.       
Emilio Ceglia, Luiza Coquelle et Margot Poustis                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

Culture

YVES SAINT LAURENT


 Ce film est une adaptation d’une partie de la vie d’Yves Saint Laurent et de son succès dans le monde de la mode. Il doit sa réussite à Pierre Bergé, son compagnon, qui l’a aidé pendant ses dures épreuves. La problématique de ce film est que le personnage principal essaye de parvenir à la réussite, mais tout en étant sous l’emprise de la drogue.
Cette cinématographie nous apprend beaucoup sur la société en 1980 : l’homosexualité est un thème très présent tout le long du film. Le personnage éponyme rencontre d’autres hommes durant le film, avec qui il aura  des relations et son compagnon le découvrira.
Nos avis : Cette histoire se concentre surtout sur les thèmes de la drogue et de l’alcool. Ce film nous a paru un peu trop sombre ; on aurait bien aimé un côté un peu plus joyeux.
 
Les écoliers
CRITIQUE YSL
 
Le film Yves Saint Laurent, réalisé par Jalil Lespert, était supposé nous raconter les 20 premières années de travail du grand couturier de manière véridique, a été récemment la cible de nombreuses critiques que nous rejoignons.  Le film est raconté selon principalement les souvenirs de Pierre Bergé, le « fidèl » compagnon du couturier.

D´emblée, étant donné que le film est inspiré du point de vue de Bergé,  nous ne pouvons pas déterminer si ce que dit ce compagnon est totalement vrai, comme le contenu du film d’ailleurs.  De nombreux épisodes ont probablement été «sautés» pour des raisons de honte et d´orgueil.

De plus, le film est exagéré, les scènes sont trop irréalistes. Par exemple, lorsque YSL est dans un asile, Pierre Bergé lui dit «Tu veux mourir ou vivre, Yves ? Parce que si tu veux mourir je ne peux rien faire pour toi.». Nous n’avons pas cru une seule seconde à la véracité de cette scène. Cela est peut-être dû au fait que ce soit raconté par Bergé.

Enfin, pourquoi ne raconter que les 20 premières années de ce pied noir ? Ce couturier a eu aussi du succès  les années qui ont suivi. On attendait beaucoup plus du film que notre cher M.Jalil Lespert nous a servi.



C´est vrai que le film est très bien produit, néanmoins quelques détails ont gâché le film, dommage !






 Alber.











Cette incroyable biographie d'Yves Saint Laurent, réalisée par Jalil Lespert, montre la vie de ce remarquable couturier à partir de l'âge de 21 ans, quand celui-ci se retrouve en tête de la direction artistique de la prestigieuse Maison Dior. Ce biopic est centré sur les 20 années les plus importantes et imposantes de sa carrière. C'est-à-dire, les années 60 et 70, quand Saint Laurent crée sa propre Maison, révolutionne la vision sur la mode et débute sa déchéance personnelle. Le succès obtenu par le film, notamment en France, fait preuve de la qualité et brio de cette réalisation.
                Dans cette adaptation, Lespert fait le choix éminent de montrer la vie du couturier sous un point de vue différent. Il propose plus une vision sur sa vie personnelle et ses relations amoureuses que sur sa carrière proprement dite. Ce coup de maître  fait que le spectateur connaît cette personnalité d'une façon peu ou jamais montrée auparavant, il s'accroche à lui. Tous ses mystères les plus profonds sont dévoilés et plusieurs questions surgissent pour le spectateur tout au long du film. C'est un choix assez intéressant, qui montre les difficultés, chagrins, et sentiments cachés sous le nom d'une célébrité.               
                Le rôle d'YSL est joué par Pierre Niney et celui de son compagnon amoureux et de travail, Pierre Bergé, par Guillaume Galienne, tous deux de la Comédie Française. Ces deux acteurs représentent à la perfection avec pureté et sensibilité la vie d'un couple qui malgré tout, reste uni et passionné jusqu'à la fin. Le spectateur est très touché par leur performance, d’une prodigieuse précision, qui met en évidence la relation complémentaire des amoureux ; le contraste entre le génie créatif, féminin et perturbé d'Yves Saint Laurent, et celui de Pierre, plus conséquent et réfléchi, qui fait l'équilibre entre les deux.
                Vous serez aussi captivés par la beauté des vêtements et accessoires, fruits d'une recherche minutieuse du réalisateur sur les archives et ateliers du couturier.
 
                Chef-d’œuvre d’élégance et de raffinement, le film est à l’image de Saint Laurent lui-même, pudique et émouvant. Dans le rôle du duo amoureux, les sociétaires de la Comédie-Française, Pierre Niney et Guillaume Gallienne, rendent un hommage, un éloge plein de respect à l’homme qui a révolutionné la mode à jamais.



Quelle est la double facette de la coupe du monde ?

La coupe du monde de cette année est fortement critiquée par la presse. En effet, les infrastructures ne sont pas terminées, même pour certaines à peine commencées. Le Brésil va dépenser 9 milliards d’euros pour la coupe ce qui provoque des manifestations importantes au Brésil. Effectivement les brésiliens se révoltent par millions contre la coupe du monde qui pour eux est une dépense trop importante pour le Brésil, ils préféreraient investir l’argent dans l´éducation : « Le Brésil n’est pas seulement le pays du football et de la fête. Ici, nous avons d’autres préoccupations, comme le manque d’investissements dans des domaines réellement importants comme la santé et l’éducation ». La corruption inquiète aussi beaucoup, elle pourrait totalement fausser la coupe du monde aux profits de certaines personnes. En revanche, la coupe du monde de 2010 avait été une grande rentrée d’argent ce qui peux être très profitable même si cet argent sera « encaissé » à long terme et donc n’aura pas un impact direct.  On peut donc conclure que le Brésil n’est pas prêt pour la coupe mais qu’elle aura bien lieu.
Rédigé par les CDL.JBM
05/06/2014